Engorgement au niveau locatif, dossiers bloqués pour les investisseurs, évolution du taux d’usure à partir du 1er octobre…
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Si la rentrée est toujours une période tendue en matière de location, la cuvée 2022 bat des records : ainsi en Ile-de-France, la demande est montée de 7% par rapport à 2019, tandis que l’offre de biens a baissé de 6% (source : PAP).
Les causes sont multiples :
C’est une tendance qui se confirme : les banques prêtent moins, avec près de 40% des dossiers refusés contre 10% habituellement.
En cause : le taux d’usure. Fixé par la Banque de France et actuellement à 2,57% sur 20 ans et plus, il vise à empêcher les banques de prêter de l’argent trop cher. Le soucis, ce sont les taux bancaires qui augmentent plus vite que le taux d’usure, lequel n’est remis à jour que tous les 3 mois.
Lorsque les taux bancaires atteignent le plafond fixé par le taux d’usure, les crédits immobiliers sont bloqués.
Suite à un mouvement de mécontentement des courtiers qui estimaient que le taux d’usure n’augmentait pas assez vite, le gouverneur de la Banque de France a annoncé son relèvement au 1er octobre “de façon bien proportionnée et plus marquée qu’en juin dernier”.
Le taux d’usure devrait donc se rapprocher des 3%.
Face à cet effet ciseau, certaines banques – en particulier mutualistes (Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Caisse d’Epargne, Banques Populaires…) – s’adaptent en proposant des taux variables ou mixtes, afin de faciliter l’emprunt.
Un retournement de situation intéressant, puisque ces produits avaient quasiment disparu des propositions avec la baisse des taux. On les voit maintenant refaire surface en contre-propositions.
Une tendance à (re)venir ? Affaire à suivre.
La taxe foncière, dont la revalorisation est déterminée par l’évolution de l’indice des prix à la consommation, devrait être revue à la hausse entre +6% et +7%. Contre +3,4% pour l’évolution précédente.
Si le gouvernement souhaite rester inflexible sur le sujet, des interventions via amendements lors du débat parlementaire pourraient limiter la hausse, à l’heure où les ménages font face à une inflation élevée et les collectivités (qui perçoivent ladite taxe foncière) subissent l’explosion des prix de l’énergie.
C’est tout pour ce mois-ci !
Bon investissement à tous, on se retrouve le mois prochain !
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